Bien manger sans se ruiner

Si certains aliments sont plus économiques que d’autres, encore faut-il s’assurer qu’on les achète au meilleur prix. Les astuces de Caroline Rio, diététicienne au Centre de recherche et d’information nutritionnelle (Cerin) (1).

Les pièges à déjouer au supermarché

Première règle, n’hésitez pas à fréquenter plusieurs points de vente. « Les prix d’appel des catalogues des grandes surfaces ne reflètent pas le prix d’un caddie moyen. » Si ce n’est pas possible, une ou deux précautions s’imposent. C’est la règle n°2 : préparer une liste et s’y tenir, et éviter d’aller au supermarché le ventre vide ou avec des enfants grognons. « Ce qui n’empêche pas d’être souple et de profiter des promotions du jour ! » Règle n°3 : éviter les produits placés en tête de gondole ou à hauteur des yeux, généralement plus chers que ceux qui obligent à fouiner dans le rayon ou à se baisser.

Dernière règle : ne pas se laisser séduire par les conditionnements familiaux ou les produits vendus par deux. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ils ne sont pas forcément moins coûteux ! L’astuce ? « Comparer les prix au kilo ou au litre ».

Comment éviter le gâchis

Qu’il s’agisse de viande, de laitages ou de fromage, pensez à regarder la date limite de consommation (DLC). « Vous ne réaliserez aucune économie en achetant 1 kg de côtelettes à moitié prix s’il ne vous reste que deux jours pour les manger et que vous vivez en couple ! »

Même congelés, les produits doivent être rangés selon leurs dates de péremption : « Au fond, les aliments qui peuvent encore se garder un moment et devant, ceux dont la DLC est proche. » Le plus simple pour éviter de jeter ou de trop manger consistant à n’acheter que les quantités dont on a besoin. A cet égard, si les fins de marché permettent généralement de faire des affaires, il faut s’interroger sur ce qu’on va faire d’une cagette d’abricots ou de tomates archi mûres. « N’achetez que si vous aimez mitonner compotes, confitures, coulis, sauces, soupes ou purées ! »