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Dossiers Après 50 ans

Les épices : des trésors de vertus

Une histoire vieille comme le monde

Ingrédients culinaires, médicaments et même monnaies d’échange, les épices ont été considérées jusqu’au XVIIIe siècle comme une denrée très précieuse.

Sur la route des épices

Egyptiens, Perses, Grecs, Romains… On retrouve des traces de l’usage des épices dès l’Antiquité. Les recettes du cuisinier romain Apicius regorgent de poivre, associé à du cumin ou diverses autres herbes. Durant cette période, les épices sont acheminées depuis l’Inde ou la Chine par des caravanes terrestres : il faut alors trois ans pour les importer en Europe ! A partir du XVe siècle, la quête de routes maritimes menant aux précieuses épices indiennes a été le prétexte à de grandes expéditions : c’est ainsi que Christophe Colomb a découvert l’Amérique ! Objets de guerres coloniales, les épices sont demeurées extrêmement convoitées et chères jusqu’au XVIIIe siècle. Elles deviennent meilleur marché lorsque leur production se développe, notamment grâce à un botaniste français, Pierre Poivre, qui réussit à acclimater canneliers, girofliers, muscadiers et poivriers sur l’île Maurice et à la Réunion voisine.

Des remèdes naturels
Durant des siècles, les épices ont permis à la fois de relever les aliments et de les conserver. Réputées pour leurs vertus digestives ou anti-infectieuses, elles ont également servi de remèdes. De nos jours, elles continuent à être employées par la phytothérapie : l’anis étoilé en cas d’aérophagie, le piment contre la diarrhée, le gingembre pour stimuler les sécrétions digestives, etc. La recherche a permis d’identifier leurs principes actifs, qui peuvent être concentrés sous forme d’huiles essentielles. Le cinnamaldéhyde de la cannelle, l’eugénol du clou de girofle et du piment sont, par exemple, connus pour leurs propriétés antiseptiques. Les composants de certaines épices font même l’objet d’études cliniques, en particulier la curcumine, pigment jaune du curcuma. Cette molécule à l’effet anti-inflammatoire avéré pourrait être utilisée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et de certains cancers.

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