Entre 20 et 80 ans, la perte de masse musculaire peut atteindre jusqu’à 40 %. Explications du Dr Monique Ferry, nutritionniste et gériatre (1).
Une évolution physiologique. La fonte musculaire (ou sarcopénie) commence à être sensible vers l’âge de 50 ans, accentuée par la ménopause chez la femme. « La sédentarité en est le mécanisme principal, estime le Dr Ferry. Avec l’âge, se crée peu à peu un déséquilibre entre la dégradation et la production des protéines musculaires, d’autant que les hormones anabolisantes vont en décroissant ». Des apports en protéines ou en calories insuffisants et certaines maladies chroniques (insuffisance cardiaque, cancer…) accélèrent le phénomène.
Des conséquences fâcheuses. Au-delà de son impact sur la silhouette, la perte progressive des muscles entraîne fatigue, diminution de la force, voire de la mobilité. Elle oblige à abandonner certains gestes de la vie quotidienne. Et chez les personnes âgées, elle augmente le risque de chute et de fracture.
Bonne hygiène de vie. Si la diminution de la masse musculaire ne peut être totalement évitée, elle peut être freinée grâce à l’association d’une bonne alimentation et d’une activité physique adaptée. A adopter dès la cinquantaine.
(1) Le Dr Ferry est co-auteur de Nutrition de la personne âgée, éd. Elsevier Masson (2012).
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