Dès 4 ans, les petits sont en mesure de manger à la table des grands. Mais s’ils peuvent goûter de tout, leurs portions doivent demeurer inférieures à celles des parents et leurs repas être équilibrés.
A partir de 4 ans, la croissance, jusqu’alors très rapide, ralentit. Elle s’accélèrera à nouveau au moment de la puberté. Entre 4 et 6 ans, les enfants grandissent environ de 5 à 6 cm par an.
Les besoins énergétiques
L’apport énergétique qui leur convient est lié à leur rythme de croissance, à des facteurs génétiques propres, ainsi qu’à leur niveau d’activité physique (mode de déplacement, jeux plus ou moins actifs…). Voici les apports conseillés pour un niveau d’activité moyen :
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4 ans |
5 ans |
6 ans |
Filles |
1 240 kcal |
1 360 kcal |
1 600 kcal |
Garçons |
1 340 kcal |
1 435 kcal |
1 745 kcal |
Source : Afssa. Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 2001.
A titre de comparaison, l’apport moyen recommandé à un adulte est de 2 000 kcal pour les femmes et de 2 500 kcal pour les hommes.
Les nutriments à surveiller
Certains déficits peuvent toucher les jeunes enfants, comme en témoigne la dernière enquête de consommation nationale INCA 2. Les parents doivent être vigilants aux apports en vitamines C et D et aux apports en zinc.
La vitamine D. Elle conditionne l’assimilation du calcium et a une double origine : l’alimentation et une production par la peau exposée aux rayons solaires. Les enfants en bas âge, volontairement préservés du soleil, en reçoivent sous forme médicamenteuse (gouttes, ampoules) jusqu’à l’âge de 2 ans. Théoriquement, cette supplémentation sur prescription médicale devrait se poursuivre jusqu’à 5 ou 6 ans. Si ce n’est pas le cas, les parents peuvent en discuter avec leur médecin. Les aliments riches en vitamine D sont : les poissons gras (hareng, maquereau, sardine, saumon), recommandés 1 à 2 fois par semaine, les œufs, les fromages et les abats. En l’absence de supplémentation médicamenteuse, les laits et laitages enrichis en vitamine D sont conseillés.
La vitamine C. Elle contribue aux défenses immunitaires. Quand les enfants en manquent, c’est qu’ils ne consomment pas suffisamment de fruits et légumes, recommandés « 5 fois par jour », soit 400 g au minimum quotidiennement.
Le zinc. Cet oligo-élément participe aussi au fonctionnement du système immunitaire. Il se concentre dans les aliments d’origine animale : fruits de mer, abats, viandes, œufs, fromage. Le complément se trouve dans les fruits et légumes secs.
Il est simple d’équilibrer les menus en se basant sur les repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS) :
• Produits laitiers (lait, laitages, fromages) : 3 portions par jour. • Viandes, volailles, poissons, œufs, jambon : 1 fois par jour suffit, soit environ 50 g. • Pain et féculents (pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs) : à chaque repas. • Fruits et légumes : au moins 5 portions de minimum 80 g par jour. • Matières grasses (beurre, crème, huiles…) : chaque jour, variées et en quantité modérée. • Produits sucrés (confiture, chocolat, biscuits, glaces…) : en quantité modérée. • Boissons : 1,2 l par jour, en donnant la priorité à l’eau. |
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