Un bon plat de frites et toute la famille, petits et grands, est ravie ! Gourmande, la friture n’est cependant pas très diététique. Elle accroît nettement l’apport lipidique (en graisses) des aliments et réduit leur digestibilité.
Les aliments sont immergés dans une grande quantité d’huile, préalablement chauffée entre 160 et 180°C. On peut utiliser une grande cocotte munie d’un panier ou mieux, une friteuse électrique équipée d’un thermostat.
Les aliments sont appétissants et savoureux, grâce à la croûte dorée qui se forme autour d’eux (par caramélisation de leurs sucres et coagulation de leurs protéines).
Sur le plan nutritionnel, il n’y a pas de perte de nutriments hydrosolubles, vitamines ou minéraux.
Les aliments absorbent beaucoup d’huile, et ce d’autant plus qu’ils sont divisés finement. Leur apport calorique s’en trouve nettement augmenté. Par exemple, 100 g de pommes de terre cuites à l’eau apportent 0 g de graisse et 100 kcal, 100 g de pommes de terre frites, 13 g de graisses et 270 kcal.
Plus les graisses sont chauffées, moins elles sont digestes : les aliments frits ne sont donc pas très bien supportés en cas de soucis gastriques (gastrite, reflux) ou intestinaux (colite). Ils sont déconseillés aux enfants de moins de 3 ans, dont le tube digestif est encore très délicat. La friture, qui a lieu à haute température, altère les bonnes graisses oméga 6 (présentes dans certaines huiles comme le tournesol) ou oméga 3 (présentes dans les poissons gras que l’on frit) qui deviennent toxiques (elles augmentent le stress oxydatif).
Les aliments comportant de l’amidon :
On peut aussi frire des morceaux de viande de première catégorie à cuisson rapide (fondue bourguignonne).
Les aliments doivent être d’assez petite taille : s’ils sont trop épais, l’extérieur risque de brûler avant que l’intérieur ne soit cuit !
Les huiles de maïs ou de tournesol ne supportent pas une température supérieure à 180°C. Dans le cas d’une friture réalisée avec ce type d’huile, il est préférable d’avoir une friteuse électrique qui offre la possibilité de régler la température.
Les huiles d’arachide et d’olive sont celles qui résistent le mieux aux hautes températures. Elles sont donc parfaites pour les fritures, bien que l’olive donne une saveur particulière.
L’huile de coprah (« Végétaline ») supporte bien le chauffage à haute température sans se dégrader. Toutefois, elle est riche en graisses saturées, dont l’excès est déconseillé : mieux vaut l’huile d’arachide !
Cette technique apparue depuis quelques années en France permet de faire des frites avec peu de matières grasses. Un kilo de pommes de terre cuit avec seulement une grosse cuillère à soupe d’huile (14 g). Pendant la cuisson, de l’air chaud est pulsé, et une pale remue les frites constamment. L’inconvénient majeur est la durée de cuisson : 45 minutes pour 1 kilo de pommes de terre (proportion pour 4 mangeurs raisonnables), au lieu de 15 minutes dans une friteuse classique.
Sur le plan diététique, c’est valable : 100 g de ces frites « light » ne contiennent que 3 % de lipides, au lieu de 15 % environ, et 215 kcal.
Bref, cette friteuse est intéressante si on fait des fritures plus d’une fois par semaine, et si on n’a pas une famille trop nombreuse, sa capacité étant limitée à 1 kg d’aliments.
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