Majoritairement féminine, cette maladie osseuse survient le plus souvent suite à la ménopause. Entre 30 et 40 % des femmes de plus de 50 ans sont touchées. Mais d’autres facteurs, comme le tabac, l’alcool ou l’hérédité, favorisent également l’apparition de cette pathologie. D’où la nécessité d’entretenir sa densité osseuse pour éviter d’invalidantes fractures.
L’ostéoporose est le plus souvent une maladie liée à l’âge. Elle se manifeste par une diminution de la densité minérale osseuse. La masse osseuse se constitue chez l’enfant et le jeune adulte, puis diminue avec l’âge.
L’ostéoporose atteint les femmes dès la ménopause, et les hommes après 70 ans.
On estime à 130 000 le nombre de fractures qui lui sont dues chaque année en France. Parmi celles-ci, la fracture du col du fémur (haut de la jambe à la jonction avec la hanche). Si elle se soigne parfaitement bien, elle conduit très souvent à une perte d’autonomie, ce qui altère considérablement la qualité de vie des personnes touchées. Elle concerne entre 30 et 40 % des femmes après 50 ans.
On a longtemps considéré l’insuffisance de calcium dans notre alimentation comme seule responsable de cette pathologie. En réalité, la première cause de l’ostéoporose est la sédentarité car l’activité physique, en favorisant le retour veineux, contribue à la minéralisation de l’os.
L’apport en calcium de notre alimentation est capital également, mais on oublie trop souvent l’importance des protéines et celle de la vitamine D qui permet au calcium de se fixer sur les os.
Parmi les autres causes :
- l’hérédité ;
- la ménopause précoce (avant 45 ans) de cause naturelle ;
- la maigreur ;
- une ossature fine ;
- le tabac ;
- l’alcool ;
- le manque de vitamine K (qui aide elle aussi à fixer le calcium) ;
- certains traitements médicamenteux, comme la prise de corticoïdes au long cours ;
- certaines maladies endocriniennes ou digestives, comme la cirrhose du foie, la maladie de Crohn ou la maladie cœliaque (intolérance au gluten).
Les os deviennent plus fragiles et le risque de fractures augmente (poignet et col de fémur principalement). Une fragilité diffuse des os, dès 50 ans chez les femmes et à partir de 70 ans chez les hommes, peut également avoir pour conséquence un tassement des vertèbres.
L’ostéoporose n’est pas une maladie mortelle, mais elle altère considérablement la qualité de vie.
Rien de tel pour prévenir l’ostéoporose qu’une activité physique régulière (comme la marche) et une alimentation équilibrée, avec un apport en calcium et en vitamine D suffisant. Et cela, tout au long de sa vie.
En ce qui concerne la densité osseuse, c’est avant 20 ans que l’essentiel se joue car c’est lors de la poussée de croissance que le capital osseux se constitue. L’os est fabriqué à partir du calcium, c’est pourquoi les besoins sont très élevés jusqu’à l’âge de 19 ans. Les apports nutritionnels conseillés sont de 1 200 mg de calcium par jour, soit l’équivalent d’un litre de lait. Les études montrent qu’une adolescente sur deux ne consomme pas suffisamment de calcium.
Il convient d’avoir une activité physique régulière, soit l’équivalent de trente minutes de marche active par jour pour les adultes, et une heure pour les enfants et les ados. Le tout couplé à une alimentation suffisamment riche en calcium.
Le Programme national nutrition santé (PNNS) préconise 3 produits laitiers par jour pour les adultes, 4 pour les enfants, les adolescents et les seniors.
Un produit laitier, c’est :
- un yaourt ;
- 1/8e de litre de lait ;
- 100 g de fromage blanc (3 cuillères à soupe) ;
- 40 g de camembert ou de fromage type Saint-Paulin ;
- 20 g de fromage à pâte cuite : emmental, gruyère, comté, beaufort ;
- 200 ml de Vittel ou d’Hépar ;
- 250 ml de Contrexéville ;
- 110 g de sardines en boîte.
Les produits laitiers représentent par ailleurs une très bonne source de protéines, de vitamines et de phosphore, qui jouent un rôle majeur pour la santé osseuse.
Pour bien fixer le calcium alimentaire, il convient également d’avoir un apport suffisant en vitamine D. On en trouve dans les graisses laitières (beurre, crème fraîche, fromage, laitages non écrémés…), dans les poissons gras (thon, saumon, sardine, maquereau, hareng, anguille…), les foies de poisson et les champignons. Enfin, le soleil favorise la fabrication de la vitamine D à partir de la peau.
un service de La Mutuelle
Générale pour vous apporter
les clés d’une alimentation
équilibrée.
Alors suivez le guide
et bon appétit !
©2013 On mange quoi ? Ce service vous est proposé par La Mutuelle Générale.