Pauvre en graisses, riche en protéines et en minéraux, le haddock présente de nombreuses vertus diététiques. Poché dans de l’eau et du lait, il ravit les gourmets et se marie admirablement aux lentilles. Mais en raison de sa forte teneur en sel, il n’est pas recommandé aux enfants trop jeunes, pour lesquels d’autres poissons sont plus adaptés.
Le haddock est de l’églefin (cabillaud) fumé. C’est un met riche en protéines, pour la croissance ou l’entretien de la masse musculaire 19 %, de qualité équivalente à celles de la viande. Très maigre, car il contient moins de 1 % de lipides, et très faiblement énergétique, avec 80 kcal pour 100 g, le haddock est un poisson de choix en cas d’hypercholestérolémie ou de surpoids.
Il fournit des sels minéraux et oligoéléments, en particulier, du phosphore (croissance osseuse), du potassium (fonctionnement du cœur), du sélénium (anti-oxydant) et de l’iode (constituant des hormones thyroïdiennes). 100 g représentent plus de la totalité de l’apport quotidien conseillé à un adulte en iode, la moitié en sélénium.
Enfin, le haddock apporte des vitamines du groupe B, notamment PP (B3), B6 et B12.
Son inconvénient majeur est sa teneur élevée en sel, il ne convient pas aux personnes hypertendues.
Le haddock étant fumé (donc salé et quelque peu appauvri en eau), il se conserve plusieurs semaines au réfrigérateur. A l’achat, vérifiez bien que l’espèce du poisson est indiquée. En effet, seul l’églefin fumé peut prétendre à la dénomination « haddock ». Les filets de cabillaud ou de lieu fumés n’y ont pas droit !
On peut consommer le haddock cru dans une assiette nordique par exemple, mais c’est dans les choucroutes de poissons que son petit goût fumé s’exprime le mieux. Il se marie aussi à merveille avec les lentilles. On le sert souvent poché avec une sauce à la crème.
Le haddock peut être introduit dans l’alimentation à partir de 3 ans (il est trop salé pour les moins de 3 ans).
Comptez :
- 10 g par année d’âge entre 3 et 10 ans, par exemple, 50 g à 5 ans.
- 100 à 150 g pour les adolescents ou les adultes.
Le Programme national nutrition santé recommande de consommer du poisson 2 fois par semaine : un gras et un maigre, comme le haddock.
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Pour 100 g de haddock |
Energie (kcal) |
81 |
Protéines (g) |
19 |
Glucides (g) |
0 |
Lipides (g) |
0,6 |
Sodium (mg) |
760 |
Potassium (mg) |
340 |
Phosphore (mg) |
180 |
Iode (µg) |
260 |
Sélénium (µg) |
28 |
Vitamine PP (mg) |
3,6 |
Vitamine B6 (mg) |
0,35 |
Vitamine B12 (µg) |
2 |
Source : table Ciqual 2012
Le haddock n’est pas un poisson en tant que tel, mais le nom qu’on donne à l’églefin (ou aiglefin) fumé, un gros poisson de la famille du cabillaud, dont la pêche est maintenant réglementée par la Communauté européenne. De même, la couleur orangée caractéristique du haddock n’est pas liée au fumage, comme on pourrait le croire, mais à un colorant naturel, le rocou.
Pour le dessaler, faites tremper le haddock dans du lait au frais pendant 24 heures, puis pochez-le dans un mélange d’eau et de lait. Afin d’éliminer encore plus de sel, vous pouvez scinder la cuisson en deux, en renouvelant une fois le mélange d’eau et de lait.
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