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Comment reconnaître un poisson bien frais

Il existe 4 critères infaillibles :

- Des yeux vifs et brillants (mats ou opaques s’abstenir) !

- Une odeur fraîche et iodée, ni ammoniacale ni désagréable.

- Une texture ferme, notamment au niveau du ventre.

- Des branchies brillantes et non visqueuses.

Pour bien se conserver, le poisson doit être vidé. Il se garde 24 à 48 heures au réfrigérateur à 3°C maximum. Lorsqu’on souhaite le manger cru, l’Anses recommande de le congeler au préalable pendant 1 semaine, de façon à éliminer d’éventuels parasites par le grand froid.

Bien choisir son poisson

Quel poisson ce soir pour le dîner ? Pas si simple de trancher. Depuis une dizaine d’années, des organisations écologistes (WWF, Greenpeace) nous alertent : certaines espèces sont en voie d’extinction ! Il faut donc savoir raison garder : renoncer à en manger tous les jours, varier les espèces et prendre en compte les labels qui garantissent des conditions de pêche durable.


Tout ce qu’il faut savoir en allant à la poissonnerie


« Oui au poisson 2 fois par semaine, mais pas n’importe lequel », résume Claude Aubert, ingénieur agronome et écologiste convaincu (1). Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation), 75 % des espèces de poissons et de fruits de mer sont à l’heure actuelle totalement exploitées ou surexploitées. En cause, une demande mondiale sans cesse croissante et des techniques de pêche industrielles qui permettent de capturer des poissons n’importe où et en très grande quantité.

 

« Les experts ne sont pas toujours d’accord sur les espèces menacées qu’il faudrait totalement boycotter, même si un consensus se dégage sur le thon rouge, le cabillaud le bar, et la sole. Ça ne simplifie pas le choix du consommateur », admet Claude Aubert. D’où ces quelques conseils de bon sens :

 

- Se cantonner aux espèces de saison, c’est-à-dire commercialisées en dehors de leur période de reproduction (la plupart des gros poissons se reproduisent en été) et n’acheter que des poissons adultes qui ont déjà eu la possibilité de se reproduire. A moins de se balader avec un guide, la meilleure solution consiste à faire confiance à son poissonnier !

 

- Préférer les poissons « locaux », ce qui fait l’économie de longs transports et de gaz à effet de serre. Un critère important pour manger du poisson bien frais. Le lieu de pêche (ou d’élevage) est obligatoirement étiqueté.

 

- Limiter la fréquence de consommation ainsi que les portions : en poids net, 50 g pour un enfant, entre 100 et 150 g pour un adulte. Soit 100 à 300 g de poisson entier par personne.

 

Liste des poissons et fruits de mer à privilégier ou à éviter, saisonnalité, taille minimale par espèce, sur :

www.wwf.fr : Conso-guide pour une consommation raisonnable des produits de la mer.

www.greenpeace.fr : Et ta mer, t’y penses ? Guide à l’usage du consommateur responsable.

 

Poissons d’élevage, poissons labellisés : quoi en penser ?


Comme les ressources naturelles s’épuisent, les chercheurs ont inventé l’aquaculture. En France, 95 % du saumon commercialisé provient de l’élevage. « Une fausse bonne idée, estime Claude Aubert, car pour produire 1 kg de poisson carnivore comme le saumon, le bar, la dorade ou la truite, il faut entre 3 et 7 kg de plus petits poissons… qu’on doit pêcher. De plus, lorsqu’il s’agit de gros élevages industriels, les poissons sont tellement concentrés dans de petits espaces qu’ils tombent malades : il faut leur donner des médicaments, notamment des antibiotiques. »

 

Le compromis ? Les poissons d’élevage labellisés « Agriculture biologique », dont l’alimentation doit être pour au moins 30 % d’origine végétale et qui ne sont pas traités aux antibiotiques. « C’est tout de même mieux de choisir un poisson d’élevage bio qu’un poisson sauvage menacé », indique Claude Aubert. A noter : les poissons d’élevage, qui sont nourris régulièrement, sont souvent plus gras – et donc plus caloriques – que les poissons sauvages. Et parfois moins riches en oméga 3.

 

Autre écolabel, « MSC » (Marine Stewardship Council) qui concerne les poissons sauvages. Il garantit des conditions de pêche durable : techniques moins agressives pour l’écosystème marin, respect de quotas, etc. Un logo qu’on trouve essentiellement sur des poissons surgelés de grandes marques et de marques distributeurs. A rechercher si possible !

(1)   Co-auteur de Poissons bio, guide d’achat et recettes, éditions Terre Vivante.

 

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