Notre façon de vivre et de manger peut avoir une influence sur le poids et la santé de nos (futurs) enfants. Explications et conseils du Dr Patrick Serog, nutritionniste à Paris.
Avant la conception : maigrir si nécessaire
« Des études récentes suggèrent que l’environnement, ainsi que le mode alimentaire, peut modifier l’expression des gènes, explique le Dr Serog (1). En l’état actuel des connaissances, on peut recommander aux futurs parents d’adopter une alimentation équilibrée et de surveiller leur poids avant la conception. Ainsi ils améliorent leur fertilité et contribuent à la prévention du surpoids ou de maladies nutritionnelles chez leurs enfants. » Et en cas d’obésité, « perdre entre 5 et même 10 % de son poids initial avant de tomber enceinte apporte un réel bénéfice ».
Pendant la grossesse : varier les saveurs
La prise de poids durant la grossesse influence la santé de la maman, le poids de naissance du bébé, voire même son poids à venir : « Les femmes très minces doivent prendre entre 15 et 18 kilos, les autres entre 5 et 9 kilos. » Le Dr Serog conseille également aux futures mamans de varier leur alimentation car l’éveil du goût pourrait commencer dès la vie intra-utérine. « Les arômes de certains aliments consommés par les femmes enceintes, comme les choux, se retrouvent dans le liquide amniotique. Et on s’est aperçu que des nouveau-nés dont les mères avaient mangé de l’anis au cours des deux dernières semaines de grossesse en appréciaient l’odeur ! »
Durant la petite enfance : réussir la diversification
« Le lait maternel change de goût en fonction de l’alimentation de la mère mais on ne sait pas encore si l’allaitement a une influence sur les préférences gustatives de l’enfant. » Quoi qu’il en soit, il faut profiter de la diversification pour faire découvrir aux petits un maximum de saveurs : « S’ils ont aimé un aliment, ils en remangeront plus tard même s’ils se mettent à le refuser durant une période. » Selon le Dr Serog, la transmission des traditions culinaires familiales est « particulièrement importante dans notre époque de mondialisation alimentaire. Par ailleurs, le partage des repas a une dimension affective qui contribue à l’équilibre émotionnel des enfants ».
(1) Le Dr Patrick Serog est l’auteur de Les Enfants à table, éd. Flammarion.
Liens : Dossiers L’alimentation des (futures) mamans (http://onmangequoi.lamutuellegenerale.fr/dossiers/lalimentation-des-futures-mamans) et Alimentation des 0-3 ans : les dernières tendances (http://onmangequoi.lamutuellegenerale.fr/dossiers/620-alimentation-des-0-3-ans--les-dernieres-tendances)
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