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Allergies alimentaires : comment protéger ses enfants  

Bien vivre avec une allergie alimentaire

Difficile d’être un enfant allergique et de ne pouvoir manger sans se poser de questions comme les copains… Et pas évident d’être les parents d’un enfant allergique, tiraillés entre la contrariété de le priver et la crainte d’un incident. Pour mieux vivre le quotidien, des options s’offrent aux petits comme aux grands pour échanger. Histoire de se sentir moins seuls.

L’option des ateliers de groupes

Animés par des médecins, diététiciens, infirmiers et autres psychologues, ces « ateliers d’éducation thérapeutique » sont depuis peu proposés par la plupart des centres d’allergologie hospitaliers. Enfants et parents sont accueillis séparément ou ensemble (selon l’âge des enfants) lors de 2 à 3 séances successives. « Il s’agit pour les enfants d’acquérir un comportement de sécurité », explique le Dr Françoise Le Pabic, pédiatre allergologue au CHU de Lorient, qui a participé à la mise en place de ces écoles de l’allergie.

Qu’y apprend-t-on ? « A savoir refuser un aliment à éviter ou inconnu en toutes circonstances (à l’école, à la cantine, chez des adultes), à composer un repas sans allergènes, à reconnaître les signes d’une manifestation allergique, à utiliser sa trousse d’urgence, et notamment à s’injecter de l’adrénaline, à nommer ses référents. »

Mais rien à voir avec un cours, tout se passe de façon ludique autour de jeux de l’oie, de puzzles, de dessins. Et, précise le Dr Anne Hoppé du CHU d’Angers, « chaque atelier se termine par la confection d’un gâteau sans allergènes, qu’on déguste tous ensemble avant de se quitter. »

La piste des associations


« Mon fils de 6 ans est allergique à plusieurs aliments, témoigne Véronique Olivier (1), bénévole très active au sein de l’Association française pour la prévention des allergies (Afpral, www.allergies.afpral.fr). Bien que son papa soit asthmatique, nous n’avions pas imaginé un instant que notre enfant puisse développer des allergies alimentaires. Quand j’ai contacté l’Afpral, j’ai découvert que j’aurais pu éviter un sevrage brutal et que j’avais tout faux en tartinant mon fils d’huile d’amande douce ! »

Rejoindre une association permet de s’informer, de se sentir moins seul et de ne pas vivre l’allergie comme une fatalité : « On échange astuces et recettes, on se remet à cuisiner maison et on accompagne les classes lors des sorties scolaires ».

Autre mission des associations : représenter les personnes allergiques auprès des autorités de santé et leur faciliter les démarches administratives. Ainsi, l’Afpral et l’association Asthme et Allergies (www.asthme-allergies.org) épaulent les parents qui ont des difficultés avec le Projet d’accueil individualisé (PAI) de leur enfant. Celui-ci est rédigé à la demande des familles par le directeur de l’école en concertation avec le médecin scolaire, conformément aux recommandations de l’allergologue. Il indique, par exemple, dans quelle mesure l’enfant peut déjeuner à la cantine et quels types de soins lui administrer en cas d’urgence. Une aide précieuse !

 

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