Les mentions « Viande bovine française », « Viande de porc française » ou « Volaille française », qui garantissent que l’animal est né, a été élevé et abattu dans l’Hexagone, sont redondantes avec la réglementation en vigueur. Celle-ci imposant que l’origine des animaux soit étiquetée. Quant à la mention « Saveur de l’année », attribuée à des produits appréciés par un panel de dégustateurs, elle ne peut être accordée qu’en échange d’une contribution financière des industriels à la société qui organise les dégustations.
De nombreux produits affichent un label garantissant une qualité supérieure ou un mode de production spécifique. Peut-on faire confiance à tous ces logos ? Eclairage.
« Viande bovine française », « AOP », « Oméga 3 naturels ». Les logos fleurissent sur les packagings. Si l’AOC et le Label Rouge existent respectivement depuis 1935 et 1960, beaucoup d’autres ont été créés ces dix dernières années, parfois pour répondre aux crises de confiance des consommateurs. Dans tous les cas, les produits affichant ces labels répondent à un cahier des charges précis et sont, pour la plupart, contrôlés par un organisme certificateur. Mais tous ne se valent pas.
Les six logos officiels garantis par l’Etat
L’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), sous tutelle du ministère de l’Agriculture, est en charge de l’attribution des 5 logos suivants :
L’Inao participe également à l’agrément des organismes certificateurs chargés de contrôler les produits issus de l’agriculture biologique, un mode de production respectueux de l’environnement.
Des marques privées ou associatives
Tous les autres logos ont été développés par des regroupements de producteurs, des régions ou des départements, voire des entreprises de l’agro-alimentaire. En voici quelques exemples :
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