Même les jardiniers amateurs utilisent trop de pesticides, au risque d’intoxiquer les jeunes enfants ou les animaux de compagnie. Astuces de Claude Bureaux pour jardiner bio :
- Choisissez des plantes adaptées au sol et à la région.
- Attirez dans votre jardin, grâce à des haies, les prédateurs naturels des insectes nuisibles.
- Utilisez des plantes odorantes comme l’œillet d’Inde, qui éloignent certains parasites.
- Apprenez à préparer votre compost pour éviter les engrais chimiques.
En savoir plus : http://www.jardiner-autrement.fr/
Ecologistes, scientifiques et jardiniers s’accordent : l’agriculture biologique est favorable à la biodiversité et à la pérennité des ressources naturelles. Les précisions de Claude Bureaux, maître jardinier au Jardin des Plantes, à Paris (1).
Les inconvénients de l’agriculture conventionnelle. Après la Seconde Guerre mondiale, l’essor des engrais et des pesticides chimiques a été considéré comme un progrès, permettant de doper la production agricole. Mais au fil des années, on a réalisé que ces produits ont entraîné, et continuent d’entraîner, de sérieux dommages. « En éradiquant les mauvaises herbes ou les insectes nuisibles aux cultures, déplore Claude Bureaux, les pesticides éliminent par la même occasion toute une partie de la flore et de la faune, y compris les abeilles, essentielles à la pollinisation de nombreux végétaux ». De plus, il est admis que certains pesticides occasionnent des troubles de la reproduction chez les oiseaux, les poissons et les batraciens.
Quant aux engrais chimiques, ils sont à l’origine de la pollution des eaux par les nitrates. Lorsqu’ils sont entraînés vers la mer, ils peuvent causer une prolifération d’algues vertes toxiques, comme c’est le cas sur certaines côtes du nord de la Bretagne.
Enfin, l’élevage intensif, qui privilégie les céréales pour nourrir les ruminants, est gros consommateur d’eau et contribue au réchauffement climatique.
Vers une agriculture bio ou durable. De nombreux pays ont pris des engagements pour adopter une agriculture durable plus respectueuse de la planète et des écosystèmes. En 2008, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la France a adopté le plan Ecophyto 2018, qui vise à réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici à 2018. Les agriculteurs sont invités à se former dans le cadre de fermes pilotes et à ne traiter leurs cultures qu’en cas de nécessité. Certains d’entre eux en ont profité pour se convertir au bio : entre 2005 et début 2011, le nombre d’exploitations bio a doublé pour atteindre 22 600 !
(1) Claude Bureaux est l’auteur de Les bonnes associations de plantes, éd. Ulmer (2011).
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