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Stop à la culpabilité !

Le cycle infernal des régimes

Fêtes de fin d’année et/ou vacances sont souvent l’occasion de faire des excès à table, avec ce que cela implique ensuite de culpabilité. Pourquoi est-il devenu si compliqué de se nourrir ? Les explications de Katherine Kuréta-Vanoli, diététicienne et membre du Groupe de réflexion sur le surpoids et l’obésité (GROS).

 

Médias, professionnels de santé et parfois même famille ou collègues, la pression est grande : il faut garder la ligne même si on est programmé pour être rond, éviter les aliments gras et sucrés, manger au moins cinq fruits et légumes par jour…

 

Des recommandations parfois contraignantes

L’objectif est louable : être mince et manger sainement contribuent, études à l’appui, à la prévention des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers… Sauf que ces messages manquent de souplesse, estime Katherine Kuréta-Vanoli. Résultat, « Les personnes qui tentent de les appliquer au pied de la lettre ont, au final, un rapport difficile à la nourriture ». Or, il ne faut pas perdre de vue que les conseils diététiques évoluent au fil des connaissances scientifiques. Bref, s’il est souhaitable de manger équilibré, rien ne sert de faire trop de zèle.

 

50 ans de consignes contradictoires

Voici quelques exemples des recommandations pour maigrir des dernières décennies

  • les années 1970 sont marquées par le régime Atkins (du nom d’un médecin américain) qui supprime toute source de glucides : pain, fruits, pâtisseries… Reste des repas gras qui augmentent le mauvais cholestérol et le risque cardio-vasculaire.
  • Dans les années 1980, les graisses deviennent l’ennemi. Du coup, les nutritionnistes prescrivent beaucoup de féculents et de pain. Jusqu’à ce que David Jenkins, chercheur à l’université de Toronto, mette au point le concept d’index glycémique et découvre que les féculents ne peuvent pas tous être considérés comme des sucres lents bons pour la ligne.
  • La décennie suivante est marquée par les régimes hyper-protéinés, remarquables pour l’effet yoyo induit !
  • Retour à la case départ en 2010, avec la mode du régime cétogène, très pauvre en glucides… La morale de l’histoire ? « Ne jamais s’emballer pour un régime d’exclusion, qui finit toujours par s’avérer contre-productif. »
La morale de l’histoire ? « Ne jamais s’emballer pour un régime d’exclusion, qui finit toujours par s’avérer contre-productif. »

 

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