Les seniors qui consomment des compléments alimentaires sont avant tout motivés par leur santé. Mais attention à ne pas confondre entre compléments et médicaments.
Deux chercheurs toulousains, Olivier Lepiller et Geneviève Cazes-Valette, ont mené l’enquête auprès de consommateurs de compléments alimentaires âgés de 60 à 75 ans. Décryptage.
« Presque toutes les personnes interrogées consomment ces produits pour des raisons de santé », indique Olivier Lepiller. Celles qui en prennent sur le conseil d’un professionnel de santé les assimilent à des médicaments. D’autres les utilisent parfois à la place des traitements conventionnels, dont ils redoutent les effets secondaires. Il en va ainsi des compléments à base de plantes, considérés comme des remèdes naturels. Les chercheurs évoquent aussi cette personne qui préférait la levure de riz rouge à la molécule prescrite par son médecin. Certains, encore, se servent des compléments alimentaires pour minimiser les effets indésirables des médicaments, à l’instar des probiotiques pour limiter les troubles digestifs induits par les antibiotiques. D’autres, enfin, tablent sur les multivitaminés afin de compléter les apports alimentaires.
D’un point de vue réglementaire, ces produits sont considérés comme des denrées alimentaires. Contrairement aux médicaments, leur mise sur le marché ne nécessite pas d’étude clinique, mais simplement une déclaration auprès de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). Leurs procédés de fabrication ne sont pas aussi rigoureux, ne garantissant pas forcément une teneur constante en principes actifs. Ils ne peuvent donc pas se substituer aux médicaments.
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