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Dossiers Après 50 ans

Mieux manger pour préserver la planète

Des recettes bonnes pour le climat

Chaque acteur de la chaîne alimentaire a son rôle à jouer dans la protection de l’environnement. Deux exemples d’initiatives primées qui feront parler d’elles en cette fin d’année.

« Il faut agir maintenant, demain sera trop tard pour contenir le réchauffement climatique », prévient Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président François Hollande pour la protection de la planète.

 

Les aliments Bleu-Blanc-Cœur

L’idée remonte à une quinzaine d’années : réintroduire dans l’alimentation des animaux d’élevage des graines de lin ou d’autres végétaux traditionnels, sources d’oméga 3 (féverole, luzerne, lupin, pois). « Au début, explique Pierre Weill, coprésident de Bleu-Blanc-Cœur, notre démarche avait une visée nutritionnelle. En modifiant ainsi le régime des animaux, on augmente la teneur de leur chair ou de leurs œufs en oméga 3, ces graisses essentielles qui font défaut aux Français. » Mais les 5 000 agriculteurs qui ont adopté le cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur travaillent également à la préservation de l’environnement. Lin, luzerne et autres pois sont des plantes bénéfiques à la biodiversité et la santé des sols, leur culture ne nécessitant quasiment aucun engrais azoté, herbicide ou insecticide.

« En faisant l’économie de soja dans la ration des animaux, nous contribuons à préserver les forêts amazoniennes. Enfin, des études menées ces dernières années avec l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) montrent que les vaches nourries avec davantage d’herbes et de plantes riches en oméga 3 émettent environ 15 % de méthane en moins (un gaz à effet de serre). » Il existe près de 1 000 produits, viandes de bœuf, de veau, d’agneau, de porc, charcuteries, lapin, volailles, laits, beurres, fromages, œufs… repérables par leur logo Bleu-Blanc-Cœur.

« Bleu-Blanc-Cœur » fait partie des 5 initiatives distinguées par la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, dans le cadre du concours « My positive impact ».

 

Les plats « bons pour le climat »

Des chefs de cuisine se sont engagés en faveur de l’environnement, réunis au sein de l’association, « Bon pour le climat ». Leur philosophie ? Proposer des plats privilégiant les végétaux, de saison et produits localement, et éviter le gaspillage en servant des portions adéquates. « Prenons l’exemple d’un petit-déjeuner à l’hôtel en région parisienne, cite François Pasteau, président de l’association. Pourquoi proposer un jus d’orange tandis qu’il existe de nombreux vergers de pommes et des producteurs de jus de pomme tout autour de Paris ? »

Et de reprendre : « Les chefs de cuisine, les restaurateurs et les hôteliers ont un rôle pédagogique à jouer auprès des consommateurs. Sur ma carte, je prévois systématiquement un plat végétarien et deux ou trois plats 100 % bons pour le climat. J’affiche les légumes avant la viande ou le poisson, comme par exemple « Poireaux fondants au vin rouge, dos de cabillaud ». Surpris, les clients nous posent des questions. »

L’association « Bon pour le climat » a reçu le label COP21.

 

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