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Mieux manger pour préserver la planète

Mieux manger pour la planète

« La solution est dans l’assiette »… Tel est le slogan de la fondation GoodPlanet qui lance un programme de sensibilisation sur le thème de l’alimentation et du climat. Tour d’horizon des principales mesures à notre portée.

« Le dérèglement climatique est l’affaire de tous », estime le photographe Yann Arthus- Bertrand, à la tête de la Fondation GoodPlanet. Nous n’avons pas la maîtrise sur les décisions de nos dirigeants en ce qui concerne le choix d’énergies renouvelables. En revanche, nous mangeons trois fois par jour. Et grâce à des gestes simples, nous pouvons avoir un impact positif sur le climat.

 

Du local

En sélectionnant des aliments produits dans un rayon de 100 à 200 km, le bénéfice pour la planète est évident. De plus en plus d’exploitants agricoles mettent en place un système de circuit court ou direct et viennent vendre leurs produits sur les marchés. Vous pouvez aussi les trouver via une AMAP, association pour le maintien d’une agriculture paysanne, ou une ruche. Dans le premier cas, vous vous abonnez à un panier hebdomadaire à récupérer dans un magasin relais ; dans le second cas, vous commandez en ligne les produits dont vous avez besoin et vous venez les chercher chez la personne qui tient la ruche.

 

Du saisonnier

Fraises en hiver et oranges en été, on trouve presque tous les fruits et légumes tout au long de l’année. Problème, lorsque ces produits voyagent en avion, ils occasionnent une consommation de pétrole au moins dix fois supérieure à celle des produits de saison. Et lorsqu’ils peuvent être produits sur place dans une serre, ce n’est pas mieux : à titre d’exemple, une tomate hors sol émet 20 fois plus de GES qu’une tomate cultivée classiquement en pleine saison.

Liste des produits de saison sur : http://onmangequoi.lamutuellegenerale.fr/images/omq-aliments-de-saison.pdf

 

Du bio ou durable

Contrairement à l’agriculture traditionnelle intensive (monoculture aidée par des engrais azotés) qui épuise peu à peu les sols, l’agriculture biologique préserve leur fertilité grâce à la rotation des cultures. En outre, elle n’a pas recours à des pesticides chimiques qui contribuent à l’effet de serre (par dégagement de protoxyde d’azote). L’agriculture durable qui limite l’usage des intrants chimiques peut constituer un compromis.

Pour manger bio sans vous ruiner, comparez les prix entre les différents magasins spécialisés et le rayon bio de votre grande surface – assurez-vous que les produits n’ont pas été importés, ils perdraient de leur intérêt écologique. Achetez si possible en vrac, juste ce qu’il vous faut afin de ne rien gâcher. Repensez l’équilibre de vos repas en privilégiant davantage de protéines végétales (légumineuses, céréales), bien moins coûteuses.

 

Moins d’aliments d’origine animale

L’élevage à lui seul représente 14 % de l’émission des GES dans le monde. Pour satisfaire la demande de viande mondiale croissante, on intensifie la culture de céréales et de soja destinés à l’alimentation animale, ce qui implique d’empiéter sur la forêt Amazonienne. L’élevage est également un gros consommateur d’eau. Un chiffre : la production d’un kilo de bœuf nécessite 15 000 litres d’eau et émet autant de GES qu’un trajet de 150 km en voiture. L’élevage du porc représente toutefois 7 fois moins de GES que celui du bœuf (ou du veau) et celui des volailles 13 fois moins.

Sans aller jusqu’à devenir végétarien, on peut réduire notre consommation de viande : en se contentant d’en manger une fois par jour, en réduisant les portions (100 à 150 g) et en alternant viande avec poisson (2 fois par semaine), œufs (1 à 2 fois par semaine) et légumes secs (1 à 2 fois par semaine).

 

Plus d’eau du robinet

Très contrôlée, l’eau du robinet est de grande qualité. Et 100 à 300 fois moins chère que les eaux en bouteille, dont le prix élevé est lié pour beaucoup à leur conditionnement (du plastique) et à leur transport. Pourtant, les Français achètent 7 milliards de bouteilles d’eau par an. Or boire 1,5 l d’eau en bouteille par jour pendant un an équivaut en GES à effectuer un trajet de 1500 km en voiture !

Si vous trouvez que l’eau du robinet a une mauvaise odeur, faites-la couler une demi-heure à l’avance le temps de laisser évaporer son chlore. Si elle est trop calcaire, équipez-vous d’une carafe filtrante. Enfin, si vous préférez l’eau pétillante, des machines existent pour gazéifier l’eau plate.

 

Des économies d’énergie dans la cuisine

Vous envisagez de changer de cuisinière ? Sachez que les plaques à induction consomment deux fois moins d’énergie que les plaques électriques classiques. Autre bonne idée d’investissement : la cocotte minute (ou autocuiseur) qui cuit les aliments en 2 ou 3 fois moins de temps et permet de substantielles économies d’électricité ou de gaz. Lorsque vous utilisez une simple casserole, ajoutez un couvercle, vous gagnerez 25 % d’énergie. N’hésitez pas à éteindre les plaques ou le four quelques minutes avant la fin du temps de cuisson, l’inertie thermique fera le reste. Une fois un plat cuit, et si vous ne le mangez pas immédiatement, attendez qu’il ait refroidi pour le ranger au réfrigérateur. Enfin, concernant le congélateur, un dégivrage tous les 3 mois peut réduire jusqu’à 50 % sa consommation d’électricité.

Pour en savoir plus

www.lasolutionestdanslassiette.fr

Pour trouver la liste des AMAP : www.consoglobe.com

Pour trouver l’adresse d’une ruche : https://laruchequiditoui.fr/fr

 

 

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