Avec les beaux jours revient l’envie de se régaler de bonnes glaces. Dans ce domaine, l’imagination des fabricants semble sans limite. Tour d’horizon des tendances actuelles.
La consommation de glaces des Français (hors produits maison) stagne autour de 6 litres par an. Dans l’Hexagone, la glace demeure un produit saisonnier, dont l’envie surgit avec le retour des beaux jours pour disparaître dès les premiers frimas de l’automne. On est loin d’autres populations européennes, comme les Scandinaves, qui s’en délectent en toutes saisons et en consomment le double. Ce n’est pourtant pas faute d’une offre de plus en plus gourmande et ciblée pour chaque moment de la journée. Il y a l’embarras du choix !
Des recettes élaborées
Depuis quelques années, les crèmes glacées s’enrichissent d’incrustations gourmandes (pépites ou feuilleté de chocolat, noix ou noisettes, nougat, biscuits…) et se nappent de sauces : caramel, chocolat, fruits rouges… Ces produits n’ont plus grand-chose à voir avec une simple glace à la vanille ou au chocolat. Pour la plupart très gras ou très sucrés, leurs apports nutritionnels flirtent avec ceux des pâtisseries.
Des conditionnements individuels
Les glaces en bac familial d’un litre ne font plus recette. La préférence va aux conditionnements individuels, bâtonnets, cônes et mini-pots, plus adaptés à une consommation nomade ou à une pause à des moments clés de la journée, tels les assortiments « After School », « Evening Selection » ou « After Dinner ». Traditionnellement consommée en dessert, la glace devient peu à peu un produit de grignotage qui se mange sans faim…
Des friandises glacées
Les barres chocolatées glacées (Mars, Bounty, Twix…) viennent de fêter leur vingt-cinquième anniversaire. Elles côtoient désormais d’autres confiseries ainsi que des biscuits et des chocolats phares qui se déclinent à leur tour en mode glacé : Carambar, Daim, Toblerone, Oréo, Milka, etc. Des nouveautés… très sucrées !
Des sorbets riches en fruits
La tendance est aux recettes « plein fruit », composées de près de 50 % de fruits. Présentées comme une alternative de qualité aux sorbets ordinaires (qui ne contiennent pas plus de 25 % de fruits, et même seulement 10 % lorsqu’il s’agit de fruits acides comme le citron), elles n’en demeurent pas moins des produits riches en sucres, qui ne peuvent se substituer aux fruits que de temps à autre.
La gourmandise comme priorité
La plupart des fabricants, qui s’étaient lancés il y a quelques années dans les glaces « light » allégées en sucre, voire édulcorées ou végétales au « lait » de soja, ont renoncé faute de succès. Ces produits ont fait place depuis peu aux glaces au yaourt qui semblent constituer une saine alternative aux crèmes glacées (peu grasses, mais assez sucrées). Reste que pour le consommateur français, le yaourt est un aliment du quotidien tandis que la glace est un produit festif !
De toute évidence, la glace demeure un aliment plaisir. Sa consommation occasionnelle ne porte pas à conséquence, quelle que soit sa recette. Ceux qui en dégusteraient tout au long de l’été ont, en revanche, intérêt à mieux connaître sa composition.
En savoir plus
Etude de marché : des glaces par tous les temps et Marché des glaces : hypermarchés et drive, les circuits les plus moteurs sur www.lsa-conso.fr.
un service de La Mutuelle
Générale pour vous apporter
les clés d’une alimentation
équilibrée.
Alors suivez le guide
et bon appétit !
©2013 On mange quoi ? Ce service vous est proposé par La Mutuelle Générale.