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1 g de sel se cache dans :

-          1/4 de baguette (60 g).
-          1 viennoiserie de type pain au chocolat.
-          1 belle tranche de jambon blanc (50 g).
-          1 tranche fine de jambon cru (25 g).
-          2 rondelles de saucisson sec (20 g).
-          40 g de fromage (l’équivalent d’1/6 de camembert).
-          1 tranche de saumon fumé (30 g).
-          1 boîte individuelle de thon au naturel (120 g).
-          1 grand verre de Saint-Yorre (25 cl).

(D’après la table de composition du Ciqual 2012, à consulter sur le site de l’Anses : www.anses.fr)

Coup de projecteur sur les aliments riches en sel

Cuisiner sans sel ne suffit pas à manger moins salé. Car 80 % du sel consommé par les Français se cache dans les aliments. L’éclairage de Nora Razanakoto, diététicienne.

 

Quels sont les aliments dont il faut se méfier ? 

Nora Razanakoto – Si l’on en croit les études de consommation Inca 2 et NutriNet-Santé, seulement 20 à 25 % du sel ingéré par les Français provient de la salière domestique. Le reste, soit 75 à 80 %, est « caché » dans de nombreux aliments, contribuant à leur sapidité ou à leur conservation. En tête, selon Inca 2, les pains et les biscottes, suivis des charcuteries, des soupes et plats cuisinés du commerce, puis des fromages. S’il n’est pas utile pour les personnes en bonne santé d’acheter du pain sans sel, rien n’empêche de comparer le pain de plusieurs boulangeries et d’opter pour le moins salé. Par ailleurs, en limitant la charcuterie à 1 ou 2 fois par semaine et le fromage à 1 fois par jour, vous modérez simultanément l’apport de sel et de graisses saturées.

 

Existe-t-il des aliments riches en sel mais « insoupçonnables » a priori ?

N.R – Absolument. Certains aliments qui n’ont pas un goût salé sont pourtant riches en sel. Il s’agit notamment des biscuits (les plus secs sont les plus salés) et des viennoiseries, dont la recette comporte du sel ou de la levure chimique (à base de bicarbonate de sodium). En ce qui concerne les céréales du petit-déjeuner, les corn-flakes sont deux fois plus riches en sel que les müeslis. Attention aussi aux pâtes à tarte toutes prêtes. Enfin, certaines eaux gazeuses sont beaucoup trop riches en sodium pour être consommées au quotidien (Saint-Yorre, Vichy Célestins, Arvie, Rozana).
  
 

Certains aliments affichent leur teneur en sel. Quand un tel étiquetage sera-t-il obligatoire ?

N. R – Grâce à un règlement européen datant de 2011, les teneurs en sel devront être obligatoirement indiquées à partir de décembre prochain pour les produits sur lesquels figure déjà un étiquetage nutritionnel, et au plus tard en décembre 2016 pour les autres. Pour bien comprendre les étiquettes, souvenons-nous que le sel est du chlorure de sodium et qu’1 g de sel correspond à 0,4 g de sodium. L’objectif est de ne pas dépasser 6 g de sel, soit 2,4 g de sodium par jour.

 

 

Quels autres conseils donneriez-vous pour modérer sa consommation de sel ?

N. R – Aux légumes et poissons en conserve au naturel, mieux vaut préférer des produits frais ou surgelés nature. Avec les poissons fumés ou séchés et les œufs de poisson, même principe que pour les charcuteries : consommez-les de manière occasionnelle. Pour l’apéritif, oubliez les biscuits, les chips, les olives, les cacahuètes grillées salées. Proposez plutôt des fruits secs sans sel (amandes, noix, pistaches). Et si vous appréciez les jus de légumes, offrez-vous une centrifugeuse pour remplacer les jus du commerce.

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