A la naissance, les capacités digestives du bébé sont encore immatures. L’enfant acquiert petit à petit la capacité de digérer les aliments. Pour cette raison, une alimentation lactée exclusive est indispensable jusqu’à l’âge de 4 mois révolus et si possible au-delà, jusqu’à 6 mois. Une diversification trop précoce accroît le risque d’allergie.
Le lait maternel est le meilleur lait pour le bébé car sa composition est spécifiquement adaptée à ses besoins nutritionnels. Elle varie en effet durant la période de l’allaitement, mais aussi pendant la tétée.
Le lait maternel présente de nombreux atouts. Sur le plan quantitatif, il apporte trois fois moins de protéines que le lait de vache. Or une surcharge alimentaire en protéines conduit à solliciter en excès les reins et le foie du nouveau-né pour épurer ces protéines inutiles. En outre, elle favorise l’obésité.
Autre avantage du lait maternel : il apporte 3,5 fois moins de sodium que le lait de vache. Si le bébé mange trop salé, l’excès est éliminé par ses reins qui, rappelons-le, n’ont pas encore atteint leurs capacités maximales.
Sur le plan qualitatif, la composition des protéines du lait maternel est parfaitement adaptée aux besoins du nourrisson. Ces protéines sont très digestes et certaines d’entre elles ont un rôle bien spécifique. Elles interviennent dans la croissance de l’enfant, soit en diminuant sa sensibilité aux infections, soit en favorisant l’absorption des minéraux et des vitamines. Certaines protéines du lait maternel favorisent par ailleurs le développement de la flore intestinale qui joue elle aussi un rôle très important sur le plan nutritionnel et immunitaire.
Concernant les lipides, le lait maternel présente une teneur adéquate en oméga 6 et oméga 3. En outre, il s’enrichit en lipides en fin de tétée afin d’aider l’enfant à réguler ses apports en facilitant son rassasiement.
Sur le plan des glucides, le lait maternel est plus riche en lactose que le lait de vache. Il contient des petits sucres (ou oligosaccharides), qui favorisent le développement de certaines bactéries bénéfiques de la flore intestinale du bébé, mais aussi de nombreux micronutriments. Il est ainsi douze fois plus riche en vitamine E que le lait de vache. Et s’il contient moins de calcium, de zinc et de fer, ces derniers sont mieux assimilés. Enfin, certaines protéines du lait maternel augmentent l’absorption des vitamines B9, B12 et D, notamment.
Seul bémol, la teneur en vitamines D et K du lait de femme est insuffisante. Le médecin prescrira donc une supplémentation à l’enfant au moment de la naissance et pendant la période d’allaitement exclusif.
Il est impossible de remplacer le lait maternel par du lait de vache entier ou demi-écrémé avant 1 an et idéalement 3 ans.
Si la maman ne souhaite pas ou ne peut pas allaiter, l’enfant peut être nourri par du lait infantile industriel dont la composition se rapproche de celle du lait maternel et permet une croissance tout à fait normale.
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