Entre 13 et 19 ans, ils oublient temporairement les bonnes habitudes alimentaires. Pour gagner en autonomie, les adolescents ont besoin de manger et de vivre comme leurs pairs, et de se détourner des principes familiaux. Les parents ne doivent pas se laisser dérouter, et peuvent continuer à proposer des repas bien structurés et équilibrés.
L’adolescence représente une période de bouleversements : modifications rapides du corps, changements hormonaux qui accroissent la sensibilité aux émotions, acquisition de la possibilité de raisonner dans l’absolu. En quête d’indépendance, les jeunes adoptent pour un temps les valeurs de leurs pairs, et délaissent les repères familiaux, y compris les bonnes habitudes alimentaires.
Pour faciliter leur prise d’autonomie, il est souhaitable de les laisser manger avec leurs copains dans la mesure du possible. D’autant que, comme le font remarquer les chercheurs qui s’intéressent à l’adolescence, ils continuent à prendre plaisir aux repas familiaux traditionnels organisés pour les grands évènements : anniversaires, mariages, fêtes de fin d’année…
Différentes études confirment ce que peuvent observer leurs proches : les aliments préférés des ados sont les desserts, glaces, pâtisseries, yaourts, les féculents, en particulier les frites, les plats associant féculents et viandes, comme le hamburger ou le steak frites, les tartes salées, le pain blanc et les fruits. Toutefois, les goûts varient selon le sexe : tandis que les filles apprécient davantage les légumes, qui appartiennent au répertoire de la légèreté, les garçons sont plus consommateurs de viandes, qui symbolisent la force et la puissance.
Au total, les jeunes sont plutôt attirés par des aliments à forte densité énergétique… durant la période de leur vie où leur besoin énergétique est le plus important : des préférences alimentaires logiques, dont il est judicieux de tenir compte à table, sans pour autant proposer des repas déséquilibrés. Car si les ados s’orientent plus volontiers vers certains aliments que d’autres, ils ont un répertoire alimentaire plus large que celui des enfants.
Bien que les adolescents aient des besoins nutritionnels élevés, il n’est pas nécessaire de mettre trop de pression sur le contenu de leur assiette. L’équilibre alimentaire peut se faire sur plusieurs jours : une journée sans légumes ou un repas au fast-food hebdomadaire ne porte pas à conséquence. À vouloir faire trop bien pour eux, on peut conduire les jeunes à l’anarchie alimentaire par opposition ou, au contraire, à une restriction excessive (végétarisme, anorexie). À l’inverse, il ne faut pas être trop laxiste : les adolescents ont encore besoin de pouvoir prendre des repas structurés en famille. De même, lorsqu’ils commencent à se retrouver en soirée, la question de l’alcool doit être évoquée de façon assez souple pour ne pas redoubler leur envie de dépasser les limites.
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